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L’Association russophone de Cornouaille propose un dimanche après-midi avec Tchaïkovski

L’Association russophone de Cornouaille reprend ses activités à Quimper (Finistère), en cette rentrée 2020. Elle commence fort, avec une après-midi dédiée au compositeur Tchaïkovski, ce dimanche 4 octobre 2020

Nicolas Beaux avec Sabina Domorak, présidente de l’Association russophone de Cornouaille. Photo OUEST-FRANCE

L’Association russophone de Cornouaille, basée à Quimper (Finistère), ne manque ni d’idées ni de projets. Créée en juin 2018, elle donne des cours de russe aux enfants et aux adultes. Elle multiplie aussi les événements pour faire connaître la Russie, sa culture, sa langue à travers le théâtre, le chant, la danse.

Littérature, cinéma et peinture

Elle a, par exemple, organisé des fêtes russes pour Noël ou Mardi gras, mais aussi une exposition sur l’Ouzbékistan, d’où est originaire sa présidente, Sabina Domorak, née à Tachkent. En décembre 2019, la soirée de découverte de la Russie avait fait le plein, au Centre des Abeilles. Une dynamique interrompue par le Covid-19. Aussi, c’est avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme que l’association propose, ce dimanche 4 octobre, un après-midi avec Tchaïkovski.

« Ce compositeur, auteur des très célèbres ballets Casse-noisette et du Lac des cygnes, nous permettra d’aborder l’histoire de la musique en Russie. Nous envisageons d’autres animations autour de la littérature, de cinéma et de la peinture, au cours de l’année », confie Nicolas Beaux, membre de l’association et initiateur du projet.

Musique, thé et film

L’après-midi commencera par une conférence sur la vie et l’œuvre de Tchaïkovski, racontée par Nicolas Beaux. Suivront deux intermèdes musicaux avec Alissia Ericman au violon alto et Elisa Bodéré à la flûte à bec.

Après un entracte dévolu au traditionnel thé russe, sera projeté de film Le concert, de Radu Mihaileanu, qui raconte comment, à l’époque de Brejnev, Andreï Filipov, le plus grand chef d’orchestre de l’Union soviétique a été interrompu alors qu’il dirigeait un concerto de Tchaïkovsky à la tête du célèbre orchestre du Bolchoï, car il avait refusé de se séparer de ses musiciens juifs. Licencié au faîte de sa gloire, on le retrouve trente ans plus tard, alors qu’il travaille toujours au théâtre Bolchoï, mais comme homme de ménage.

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Article publié le 30 septembre 2020